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Venom, blockbuster sans âme sauvé par son casting.

  • Photo du rédacteur: Nathan
    Nathan
  • 10 oct. 2018
  • 3 min de lecture

Dernière mise à jour : 15 oct. 2018


Le Spider-verse sans Spiderman, pari réussis?


Ce mercredi 10 octobre sort dans nos salles obscures Venom.


Le nom vous dit forcément quelques choses, en effet Venom est l’un des ennemies les plus célèbre de l’homme araignée.


Sony ayant cédé les droits de Spiderman à Marvel Studio, après l’échec de The Amazing Spiderman 2, celui ci ne pouvait pas apparaître dans le film consacré au symbiote.


Le pari de Sony est donc plutôt osé, comment introduire sur grand écran, un personnage dont l’histoire est aussi intimement liée à Spiderman ?


Pour rappel, Venom est une forme de vie extraterrestre, qui se lie à Spiderman en prenant l’apparence de son costume de couleur noire ( Comme dans Spiderman 3 réalisé par Sam Raimi) et qui influera sur son comportement. Celui ci décide alors de se débarrasser du costume avec l’aide des Quatre Fantastiques.


C’est alors qu’Eddie Brock, journaliste dont la carrière fut brisée par Spiderman, se retrouve à l’Église Notre Dame des Saints et se retrouve possédé par le symbiote, qu’il finira par accepter. Les deux ayant comme objectif commun leur soif de vengeance envers Spiderman, on peut dire que celui ci est un élément central de l’histoire d’Eddie et du symbiote.



Pour les besoins du film, Spiderman étant inexploitable, il a fallu retravailler les origines du personnage. Ici, pas question de haine envers le célèbre Tisseur.

Eddie est comme sa version papier, un looser qui a tout perdu et qui retrouve un but dans sa vie grâce à Venom. Cette partie là est plutôt réussie.


Les premières scènes suivant la contamination d’Eddie par le symbiote sont particulièrement réussies et montrent tout le talent de Tom Hardy, totalement habité par le personnage et jonglant entre la personnalité d’Eddie apeuré et celle du symbiote.


Le problème ici est que Venom n’a pas réellement de but, mis à part celui de vouloir se nourrir d’humain. C’est sa relation avec Eddie, son hôte, qui finira par lui donner une réelle raison d’exister. Cependant, c’est un peu léger et on peut se demander légitimement quel intérêt à Venom à rester sur Terre, mis à part son attachement pour Eddie.


Un scénario poussif et des personnages secondaires clichés.


Le film souffre également du traitement de son grand méchant. Bien que le personnage de Carlton Drake est introduit très tôt dans le film, celui ci accumule les clichés et se révèle être un personnage bien fade.


Cependant, ce dernier est bien mieux exploité que le symbiote qui fait face à Venom dans le dernier acte du film et sur lequel on apprend très peu de chose.

Ce n’est par ailleurs pas le seul point négatif du film.


Certaines scènes de combats sont tellement bourrées de CGI, que le tout devient illisible et est très désagréable à regarder. Le combat final en souffre d’ailleurs, bien plus que toutes les autres scènes du film.


On relève également quelques faux raccords assez gênant pour un film de cette envergure.


Le dernier point négatif du film réside dans sa durée.



Après une première partie, servant de mise en place des personnages, qui est plutôt très réussie, le second acte du film s’enchaîne un peu trop rapidement et souffre d’un manque d’enjeu. Cela est peut être dû aux 40 minutes de scènes coupées évoquées par Tom Hardy lors d’une récente interview.


Tom Hardy, parlons en justement, celui ci est encore une fois impeccable dans le rôle d’Eddie Brock. On veut tout simplement en voir plus. Le reste du casting est plutôt correct sans être transcendant.


Le gros point positif reste donc la dualité entre Venom et Eddie parfaitement retracé dans le film. Cette relation peut apporter des choses intéressantes et on en redemande clairement.



La scène post générique annonce d’ailleurs l’arrivé d’un personnage très apprécié des fans du Tisseur. On en dira pas plus.


Cette introduction de Venom sur grand écran est donc en demi teinte. Le film remplit son contrat et nous divertis, pas le temps de s’ennuyer devant le spectacle proposé.


Cependant, le film souffre d’une réalisation maladroite et d’un scénario qui se contente du minimum. On peut dire que Venom ne rentrera pas dans l’histoire, ni dans les mémoires, mais celui ci est assez intéressant pour nous donner envie d’en voir plus.


Venom n’est donc pas le gros échec redouté, mais n’est pas non plus une grande réussite. Le film est à prendre pour un bon divertissement faisant le job comme tout Marvel, rien de plus, rien de moins.


La note de Nathan :

Scénario : 3/10

Personnages : 6/10

Ambiance : 5/10

Note globale : 4,7/10

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