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Review Glass (2019) - Shyamalan s'attaque au mythe du super-héros

  • Photo du rédacteur: Nathan
    Nathan
  • 13 févr. 2019
  • 4 min de lecture

Glass est la conclusion d’une trilogie réalisée par M. Night Shyamalan.

Il fait notamment suite à Incassable sorti en 2000. Il aura fallu attendre 17 ans pour voir la suite d’Incassable sortir sur grand écran, avec Split.

Film centré sur le personnage de Kevin Wendell Crumb et ses multiples personnalités. C’est dans la toute dernière séquence du film que l’on découvre le lien entre ses films avec le retour de Bruce Willis dans le rôle de David Dunn.

2 ans plus tard, M. Night Shyamalan, nous offre donc la conclusion de sa trilogie, avec Glass, qui s’annonçait comme l’un des films les plus attendu de ce début d’année.

Alors, la conclusion est t’elle à la hauteur de nos attentes ?

Un film qui se joue des codes du genre


Tout d’abord, il faut dire que Glass est le genre de film qui divise. On sort de la salle un peu dubitatif, sans savoir si l’on vient d’assister à un naufrage total ou à un coup de génie du réalisateur.

Glass prend place peu de temps après les événements du Split, David Dunn  (Bruce Willis) , héros d'Incassable, passe ses soirées à arpenter la ville afin de trouver et arrêter La Bête (James McAvoy), qui ne cesse de faire des victimes sur son passage.

Suite à un combat entre ces deux hommes dotés d’une force surhumaine, tous deux sont interpellés et internés dans un hôpital qui sera le cadre de la grande majorité de l’intrigue.

Le réalisateur se fait un malin plaisir de jouer avec le public en faisant douter les personnages sur leurs capacités et les faits s'étant déroulés durant Incassable et Split.

Existe-t-il réellement des hommes hors du commun comme dans les Comics comme le soutient Mister Glass ?

Où les personnages s'en sont convaincus eux-mêmes pour dissimuler les traumatismes subis durant leur vie ?

Shyamalan ne cesse de jouer avec le public dès le début du film en reprenant les codes des films de super-héros pour mieux les écarter par la suite et nous offrir tout le contraire.


En effet, le film nous promet un affrontement titanesque entre le super-héros à la cape et le Monstre, le tout orchestré par un génie du mal qui souhaite que le monde entier prenne conscience de l'existence de ces personnes.

Le lieu de l’affrontement est mis en avant tout au long du film et tout nous pousse dans cette direction.

Mais Shyamalan prend tout le monde à contre-pied avec brio et nous offre un quasi huit clos aux antipodes des grands blockbusters super héroïques que Marvel et DC Comics ont l’habitude de nous offrir.

C’est en cela que le film peut diviser.

Les promesses faites tout au long du film ne sont pas tenu par le réalisateur, mais cela est fait de manière totalement délibérée et assumée.

C’est en cela que réside le coup de génie orchestré par Shyamalan.


Un James McAvoy au sommet de son art


La plus grande partie du film se concentre donc sur l’asile et les tentatives de la psychiatre Ellie Staple, de « guérir » les trois protagonistes.

Le film se perd par moment dans de longs dialogues à n’en plus finir et nous questionne tout au long sur la véracité des actions retranscrites dans les deux films précédents.

Le tout nous mène à un twist final assez surprenant comme Shyamalan en a le secret.

Le film divisera à n’en pas douter, certains aimerons l’audace du réalisateur, d’autres sortirons de la salle, frustré et déçu.

C’est un parti-pris qui a le mérite d’être assumé jusqu’au bout.

Du côté de la réalisation, on ne peut rien reprocher à Shyamalan, si ce n’est un manque de punch flagrant dans les rares scènes d’actions du film.

L’ambiance est assez pesante et retranscrite à la perfection par les plans choisis et les couleurs froides.


C’est le casting qui risque de mettre tout le monde d’accord puisque Bruce Willis et Samuel Jackson offrent une performance solide dans leurs rôles respectifs, pas surprenant quand on connaît les deux acteurs.

Mais c’est encore une fois, James McAvoy qui vient éclabousser le film de son talent.

L’acteur reprend pour la seconde fois son rôle de Kevin Wendell Crumb, le serial killer aux personnalités multiples.

McAvoy est juste génial dans ce rôle ou plutôt dans ces rôles, puisqu’il incarne ni plus ni moins que 23 personnalités différentes allant de Patricia à Edwig le petit garçon de neuf ans, en passant par la bête.

Si quelqu’un avait encore des doutes sur le talent de l’acteur, je pense que ce film les lèvera. On ne peut qu’être admiratif et on regrettera de ne plus revoir l’acteur dans ce rôle.

Glass est donc un film qui divise et qui est bien loin des blockbusters habituels.

Le film mérite certainement plusieurs visionnages tant la double lecture offerte pas le réalisateur semble riche et réfléchie.

Personnellement, plusieurs jours après le visionnage, j’ai encore beaucoup de mal à me positionner sur ce film, mais on ne peut que reconnaître le talent des acteurs et le culot du réalisateur.

Glass n’est pas un film comme les autres et c’est peut être ce qui finira par en faire un film culte.


La note de Nathan :

Scénario : 8/10

Personnages : 9/10

Ambiance : 8/10

Note Globale : 8,3/10

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