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Bohemian Rhapsody : un show étincelant pour le retour du groupe Queen sur grand écran !


L'affiche de l'album original "Bohemian Rhapsody"

Les biopics de qualité tendent à se développer ces dernières années dans les salles avec l’apparition de films à succès comme « Tu ne tueras point » ou encore beaucoup plus récemment les « BlacKkKlansman - J'ai infiltré le Ku Klux Klan » et «

First Man - le premier homme sur la Lune ». Cependant ces biopics étaient jusqu’alors centrés sur des événements ou personnages historiques ayant influé sur l’histoire du monde.


Or, l’année 2019 marquera un tournant massif dans le monde des biopics avec l’arrivée de films centrés sur des personnages ayant révolutionné cette fois le monde de la musique tels que Elton John ou encore Elvis Presley.

Cependant avant de voir ces stars sur nos écrans, un premier biopic centré sur un groupe musical est sorti à la fin du mois d’octobre 2018 : il s’agit de Bohemian Rhapsody, film retraçant la vie de Freddy Mercury et de son groupe Queen.


Après avoir entendu pour la première fois de ma vie des applaudissements dans une salle de cinéma après la projection du biopic, je ne peux qu'affirmer le succès de celui-ci auprès du public présent mais également auprès du public général se concrétisant par une note moyenne de 4,7/5 sur Allociné.

Néanmoins, il est intéressant de voir que les critiques de la presse sont pour la plupart négatives, avec des raisons généralement incompréhensibles : Les Inrokuptibles évoquent un biopic trop proche de la réalité, alors que Le Parisien se plaint de voir les musiques coupées au sein du film… Seule la critique de Elle, qui met en avant le manque d’implication des producteurs sur l’homosexualité et le sida de Freddy Mercury, semble valable.



En effet, le film nous montre parfaitement la vie tumultueuse du chanteur, mais ne rentre jamais dans les détails de son homosexualité avec, simplement, des sous entendus grandissants et un ou deux baisers langoureux. Le reste, surement jugé choquant dans un climat politique américain tendu, n’apparaitra pas dans le film, ce qui peut limiter l’impact de sensibilisation que pourrait avoir celui-ci vis-à-vis du sida notamment.


Si l’on omet cette parenthèse sur la vie de Mercury, nous pouvons également regretter le manque d’investigation des auteurs sur le reste des membres du groupe. En effet, ici, on peut considérer que le film, sur la partie vie personnelle du groupe, est auto-centré sur Freddy Mercury malgré l’apparition des épouses des autres membres au fur et à mesure du film. On pourrait ainsi faire un parallèle entre ce biopic et First Man qui ne parle que de la vie personnelle de Neil Armstrong tout en évoquant les autres personnages sans entrer dans leur intimité.


Cependant, malgré ces quelques déceptions intimement liées aux choix scénaristiques des créateurs, le biopic émerveille par l’énergie et l’enthousiasme qu’il crée à l’aide de ses interludes musicaux qui en font un véritable show pouvant aussi bien correspondre aux fans du groupe qu’aux autres voulant le découvrir.


Les débuts du groupe phénomène

Au rayon des bonnes surprises du film, il est primordial de souligner la retranscription plus que précise du lien qui unissait Lucy et Freddy. En effet, cette relation qui aura marqué la vie du chanteur est au cœur du film et prend tout son sens au fur et à mesure de la vie de Mercury en partant de sa déchéance pour arriver jusqu’à son retour en trombe sur le devant de la scène.


Autre point intéressant, le film, en nous montrant la vie du groupe, crée un certain lien de filiation entre celui-ci et le spectateur qui ne peut rester insensible à ce qu’il voit et entend. Entre le bonheur d’écouter de nouveaux les titres intemporels de Queen et la mélancolie naissante lorsque Freddy découvre la maladie, le spectateur passe par toutes les émotions. Cependant, le summum de celles-ci arrive lors de la scène finale, longue d’une vingtaine de minute qui montre la participation du groupe au Live Aid retransmis dans le monde entier en direct du Wembley Stadium et ayant pour but de récolter des fonds pour lutter contre le problème de la famine en Ethiopie.


La communion avec le public, la reconstitution du stade de Wembley, la chanson Bohemian Rhapsody, les performances de Rami Malek, Gwilym Lee, Ben Hardy et Joseph Mazello… Toutes ces données font de cette scène finale un pur émerveillement pour la rétine et les tympans, permettant de confirmer pour de bon la qualité d’un film qui nous permet de faire un bond dans le passé et qui nous donne l’envie d’y rester indéfiniment.


Note de Jérémy :

Scénario : 8,5/10

Ambiance : 10/10

Personnages : 10/10

Note globale : 9,5/10

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