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Warrior Saison 1 Episode 1 - The Itchy Onion

  • Photo du rédacteur: Nathan
    Nathan
  • 7 avr. 2019
  • 3 min de lecture

Bienvenue à Chinatown


Warrior est ce que l’on pourrait appeler un ovni télévisuel. La série est un mélange entre la violence et le sexe cru de Banshee, les décors rappelant Peaky Blinders et les films d’arts martiaux asiatiques.

C’est donc ce vendredi que cette nouvelle série faisait son arrivée sur Cinemax, mais le projet est lui loin d’être récent.

En effet, l’idée de la série Warrior a vu le jour en 1971, dans l’esprit de Bruce Lee, qui tenta alors de vendre sa série baptisée « The Warrior » à la Warner.

Celle-ci déclina l’offre et diffusa peu de temps après « Kung-Fu » une série au pitch assez semblable, mais pour laquelle Bruce Lee n’était pas crédité.

Il aura donc fallu 44 ans, pour que l’idée originale de Bruce Lee lui soit rendue et c’est nul autre que sa fille Shannon Lee, qui approcha Cinemax, afin d’adapter l’idée de son père.

C’est Jonathan Tropper (Banshee) et Justin Lin (Fast and Furious) qui s’y collent. Le pitch est assez simple, l’action se déroule à San Francisco en 1878. La ville est alors en plein développement et profite de la main d’œuvre bon marché que sont les 250 000 immigrés chinois, venu aux Etats Unis en quête d’une meilleure vie.

Bien entendu, le rêve américain n’est pas si facile à atteindre, puisque la population locale se montre raciste envers la communauté chinoise et cela s’accentue par le fait que les immigrés chinois, moins chers, se voient offrir le boulot des locaux et notamment des Irlandais, qui sont majoritairement sans emploi.

À tout cela, s’ajoute la Guerre de Sécession encore très présente dans les esprits et une guerre des mafias locales.

Nous découvrons ainsi Ah Sham, interprété par Andrew Koji, jeune chinois, arrivant en ville et qui semble expert en arts martiaux.

Cela ne vous rappel rien ? Lucas Hood, le héros mystérieux, de Banshee, autre série de Jonathan Tropper, qui lui aussi débarqué en ville, avec un passé mystérieux, à la recherche d’une jeune femme comme Ah Sham et semblait vouloir faire régner l’ordre dans la ville avec ses poings.

Le jeune Ah Sham est très vite repéré après une altercation musclée et se retrouve malgré lui, homme de main, d’un clan Tong.

Le jeune homme a bien entendu ses propres objectifs à poursuivre et notamment la recherche d’une jeune fille, pour laquelle il est venu en Amérique.

Le milieu de la mafia chinoise de l’époque est parfaitement retranscrit et la guerre des clans avec pour trame le trafic d’opium, promet d’être palpitante.

En parallèle à cela, une unité de police voit le jour afin de veiller sur Chinatown, alors que le racisme contre les Chinois fait rage et que les victimes se multiplient.

La encore, le sujet est intéressant et assez rarement traité à la télévision, le racisme contre les noirs étant le plus souvent mis en avant.

Warrior y va également de son intrigue politique lié au maire de la ville, prêt à tout pour se faire réélire, quitte à ne pas dévoiler publiquement le meurtre de plusieurs Chinois, pour ne pas ternir son image.

La mise en place des différentes intrigues est fait de manière astucieuse.

Warrior ne perd pas de temps et entre tout de suite dans le vif du sujet avec son premier épisode d’une heure.

Celui-ci jongle habilement entre les intrigues et alternes entre scènes d’action et scènes d’intrigue.

Parlons en des scènes d’action ! Celles-ci sont brillamment mises en scène. Loin du cliché, les scènes sont efficaces et parfaitement chorégraphié.

On ressent toute la violence des coups.

L’ambiance est également un gros plus et on reconnaît ici également la patte du créateur de Banshee, qui sait parfaitement retranscrire une époque jusqu’ici peu exploitée, tout en y retranscrivant une ambiance crue et violente.

La série n’est pas exempte de défaut et ceux-ci se cristallisent principalement sur le fait que les personnages sont clichés. Mais la encore, ce n’est pas une surprise puisque c’était déjà le cas dans Banshee.

L’autre point faible réside peut-être dans le choix de l’acteur principal. Loin d’être mauvais, celui-ci ne possède pas le charisme d’Anthony Starr ou encore de Jon Bernthal, habitués à ce genre de rôle.

En bref, on ne s’ennuie pas devant le premier épisode de Warrior, qui installe ses intrigues de manière intelligente, sans nous faire perdre de temps. La série semble prometteuse, espérons que cela se confirme dans les semaines à venir.


La note de Nathan:

Scénario: 8/10

Personnages: 7/10

Ambiance: 9/10

Note globale: 8/10

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