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Maniac, une histoire loufoque ou une leçon de vie ?

Dernière mise à jour : 15 oct. 2018


Menée par le duo magistral formé par Jonah Hill et Emma Stone, la mini-série Maniac produite par Neflix, et tirée d’une série originale norvégienne du même nom, a fait le buzz ces dernières semaines par son univers déjanté et ses personnages hors du commun !

Mais cette histoire parfois sans queue ni tête mérite-t-elle vraiment d’être sous le feu des médias ? Avant de répondre à cette question, petit retour sur l'histoire de la série !


Dans un New-York au style rétro, nous découvrons la vie plutôt mouvementée d’Owen Milgrim et Annie Landsberg, deux personnages atteints de troubles psychiatres.

Le premier cité, incarné par Jonah Hill, est depuis l’enfance mis de côté par sa riche et influente famille ce qui le rend inconsciemment jaloux de son frère. Conséquence de ce traumatisme, Owen est aujourd’hui diagnostiqué schizophrène et ne peut vivre une journée sans être atteints d’hallucinations qui lui font croire qu’il est au centre d’un programme de la CIA où il représente le dernier espoir de l’humanité pour sauver le monde.

De son côté, Annie, témoin malheureuse de la mort de sa sœur alors qu’elle conduisait leur voiture, ne peut aujourd’hui vivre sans sa dose quotidienne de drogues. Son père lui aussi violemment touché par ce drame est constamment anxieux et n’ose plus vivre dans le monde réel ce qui oblige la jeune Annie à s'occuper de lui.

L’ensemble de ces données pousse les deux personnages à suivre un essai clinique dirigé par le Dr James K. Mantleray (Justin Theroux), un homme obsédé par sa mère et ayant créé un ordinateur doté de sentiments.

L’expérience a pour but de trouver un remède aux problèmes psychiques des êtres humains, même si pour Annie et Owen le but premier n’est pas là. En effet, Owen, tiens à s’éloigner de sa famille qui veut l’obliger à témoigner en faveur de son frère alors que celui-ci à profiter sexuellement de l’une de ses salariés. Annie quant à elle, est accro aux cachets «A » faisant parti du programme en question ce qui l'incite à s'y inscrire.


Ainsi, à travers 3 phases d’expérimentation, les deux héros vont vivre des aventures uniques et terrifiantes qui vont leur faire revivre et affronter leurs pires cauchemars. De plus à travers des mondes plus loufoques les uns que les autres Owen et Annie vont voir leur destin s’entremêler pour le meilleur et pour le pire, tandis qu’un invité surprise s’interposera sur leur route.

Exemple de monde créé par le cerveau d'Annie après l'ingestion de l'une des pilules.

Proposant un format court (10 épisodes), la série Maniac tient en haleine le public de manière irrégulière avec des passages au sens difficilement compréhensible, parfois drôles (scène de la VR), parfois indescriptibles (histoire du lémurien) mais à contrario des parallèles plus qu’intéressant sur l’état mental des patients avec ceux des dirigeants du projet !


En effet, la mini-série joue sur plusieurs tableaux. Ainsi, au delà d’une histoire marquée par l’absurde et l’incompréhension se cache un réel questionnement basé sur la manière d’affronter ses problèmes et son passé. Cette question est d’autant plus amplifié par la sensation que l’équipe menant l’essai est également atteinte de problèmes psychiques tel que l’addiction pour le regretté Dr. Robert Muramoto, ou encore la peur de l’extérieur pour le Dr Azumi Fujita. Au final, ce parallèle est d’autant plus marquant chez le Docteur James Mantleray, qui, totalement obsédé par le fait d’impressionner sa mère, célèbre psychanalyste égocentrique, a lui aussi développé des troubles psychiatriques le menant à insérer le profil de sa mère dans l’ordinateur commandant le projet, ce qui impacte directement celui-ci…


Les fameux 3 docteurs chargés de l'expérimentation

Une autre part importante de la valeur de la série repose sur la relation parfois chaotique mais surtout complémentaire qui unit Annie et Owen. Ainsi, les deux personnages n’ayant aucun lien de départ finissent par voir leurs destins s’entrecroiser et les mener à une amitié sincère leur permettant de se comprendre mutuellement..


Ainsi, la série tend à montrer le besoin de chaque être humain d’être entouré pour pouvoir « se survivre » et dépasser les différents obstacles que l’on doit affronter dans la vie. Imposant une fin joyeuse, la série se veut finalement rassurante et cherche à montrer ce que peuvent ressentir les personnes atteintes de maladies psychiatriques tout en jouant de celles-ci.


Finalement nous pouvons regretter le manque d’un scénario linéaire qui vient tirer la note vers le bas au contraire des personnages aux en couleurs et à cette ambiance si particulière qui offre à la série Maniac cet aspect tant lunaire que marquant.


La Note de Jérémy :

Scénario : 6/10

Personnages : 9/10

Ambiance : 9/10

Note globale : 8/10

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